N.P.U.
UNE CUVÉE SINGULIÈRE
La cuvée N.P.U. – « Nec Plus Ultra » est née de la volonté de produire, quels que soient les coûts et contraintes, le plus grand Vin de Champagne. Pour cela, les choix les plus exigeants ont été faits à tous les stades de son élaboration. De ce rêve fou est né le Vin de Champagne à la vinification la plus absolue…
Les raisins sélectionnés pour créer cette cuvée proviennent exclusivement de 7 Grands Crus parmi les plus recherchés de la Champagne : Oger, Le Mesnil-sur-Oger, Chouilly, Cramant, Verzenay, Mailly-Champagne, et Bouzy. La fermentation a été conduite en petits fûts de chêne anciens dans lesquels les vins ont passé leurs premiers 10 mois.
Un élevage exceptionnel : 10 ans en cave puis 2 ans de repos après son dégorgement. Le dosage est très faible, 3g/L, pratiquement insensible.
ASSEMBLAGE
50% PINOT NOIR
50% CHARDONNAY
ÉLEVAGE
10 ans sur lies
2 ans après le dégorgement
Flaconnage
75 cl
150 cl
Son nom dit l’ambition de cette cuvée de prestige. Née de chardonnay et de pinot noir grands crus à parité, elle fermente en petits fûts de chêne anciens où elle passe 10 mois, puis reste plus de 10 ans sur ses lies.
« Quelle délicatesse ! » s’exclame un dégustateur après avoir respiré encore et encore ce millésime or à reflets verts.
Et d’énumérer ces parfums de pâte d’amande, de praline, d’épices, de réglisse, ces notes balsamiques alliées à des nuances fraîches de bergamote, toute une gamme scellant le mariage du vin et d’un subtil boisé.
À l’unisson du nez, la bouche conjugue un gras remarquable et une incroyable énergie. Un champagne de repas pour les amateurs de grands millésimes.
Coup de cœur
Guide Hachette des Vins 2022
DES MILLÉSIMES HORS NORMES
Seules les années que nous tenons pour très grandes verront l’existence d’une cuvée N.P.U – Nec Plus Ultra.
Huit à ce jour ont été élaborées, aux tempéraments variés : le puissant 1990, le généreux 1995, le fantasque 1996, le grand classique 1999, l’audacieux 2003, et le célébré 2002, l’ample 2004. Aujourd’hui, 2008 dans toute sa profondeur vous est proposé. Chaque bouteille est numérotée et porte sur sa contre étiquette, la date de son dégorgement.
le millésime 2008
Après un hiver pluvieux et doux, sans période de froid durable marqué, le printemps débute avec quelques gelées très localisées. La fraîcheur revient en juin, ralentissant la floraison. Pendant une grande partie de la période végétative, un faible ensoleillement fait durer cette sensation de fraîcheur. La température, du printemps à l’automne, est pourtant légèrement supérieure à la moyenne des trente campagnes précédentes.
La vendange débute le 15 septembre sous un temps ventilé, sec, doux la journée et frais la nuit qui durera trois semaines. La maturité des raisins pourra très progressivement se réaliser tout en préservant une belle acidité. 2008 est ainsi reconnu comme l’un des très grands millésimes champenois pour qui savait attendre
LA DÉGUSTATION
À L’ŒIL
Or jaune éclatant et profond, effervescence fine, pailletée, s’étirant avec lenteur et constance.
AU NEZ
Premiers parfums étonnants de fruits rouges très frais (groseilles/ framboises/ myrtille/ fraise des bois) mêlés aux fruits à noyaux (cerise bigarreau) et aux écorces d’orange confite. Peu à peu se déploient les arômes de gingembre frais et de menthe poivrée, évoluant vers un caractère légèrement fumé, où se mêlent poudre de cacao et de pâte de coing vivifiés par la fraîcheur du chèvrefeuille.
EN BOUCHE
L’attaque est vive grâce au faible dosage qui respecte l’authenticité du vin. Le nez se confirme avec les premières saveurs d’agrumes, d’amandes, de pain grillé… mais également de gelée de groseille puis de fruits noirs comme la cerise, la figue ou la mûre.
Dans son évolution, son aération, son réchauffement, il révèle des saveurs légèrement prune et poire. La bouche est ample sans être lourde, assez longue, laissant une finale très nette.
L'ACCORD PARFAIT
Comme tout grand vin blanc, sa pleine dégustation demande une température légèrement rafraîchie (8 à 10° pour commencer, il s’échauffera progressivement par la suite), l’usage d’un verre au corps assez large et au buvant légèrement resserré. Ce vin, exigeant il est vrai, ne se dévoilera que dans une certaine lenteur.
En termes d’accords mets et vins, N.P.U – Nec Plus Ultra 2008 appelle une large palette : d’un tartare de veau à légèrement fumé à une caille au foie gras, de langoustines grillées comme un risotto safrané aux palourdes…
